vendredi 21 octobre 2016

Moi(s) sans tabac


Moi(s) sans tabac
En novembre, on arrête ensemble

Comment ça marche ?

Les fumeurs souhaitant participer, en novembre au premier mois "sans tabac" organisé en France, pourront retirer


Gratuitement en pharmacie
un "kit d'aide à l'arrêt"
à partir du 10 octobre.

Les fumeurs seront incités à arrêter de fumer pendant au moins 30 jours à partir du 1er novembre.



Le kit est composé de :
  • le livret, je me prépare
  • l'agenda, 30 jours pour arrêter de fumer
  • la carte, le stress ne passera pas par moi
  • le sticker, je retrouve la forme, pas les formes
  • la roue, je calcule mes économies
  • le badge, Moi(s) sans tabac



EN SAVOIR PLUS : tabac-info-service.fr - tel : 39.89 - application mobile gratuite 

jeudi 20 octobre 2016

Certification NF : Afnor entre en campagne !

Particulièrement présente dans le secteur du BTP, la marque NF s’adapte à l’ensemble des domaines liés à la construction.


La marque NF est une marque collective de certification attestant de la conformité du produit ou service. Elle est délivrée par AFNOR Certification, elle apporte la preuve indiscutable qu’un produit est conforme à des caractéristiques de sécurité et/ou de qualité.
Ce référentiel est constitué :
·                    de normes françaises, européennes ou internationales,
·               de spécifications complémentaires concernant le produit ou service, spécifiques à                       chaque produit ou service.

Télé, presse, Internet…


En janvier dernier, la certification NF délivrée par Afnor Certification s’emparait des médias à travers une campagne publicitaire présentant sa nouvelle signature de marque, « la sérénité certifiée ».


Afnor Certification rappel que « tout produit désirant obtenir la certification NF se doit d’être testé et vérifié avec une objectivité absolue afin d’offrir une qualité et une sécurité maximales ».

vendredi 14 octobre 2016

Des maisons faites de plastique

D’une pierre deux coups : construire des maisons en recyclant des déchets plastiques.




2 problèmes : le manque de logements pour les sans-abris et la pollution due au plastique.

1 solution : des briques en plastique recyclé pour construire des maisons.



En finir avec la pollution et la précarité des logements, c’est la mission que s’est donné Oscar Mendez, un jeune entrepreneur colombien de 34 ans. Ses Concepto Plastico , c’est le nom de son entreprise et de son produit, permettent notamment de bâtir rapidement et à bas coût des logements pour les sans-abris ou les victimes de catastrophes. Une manière efficace de répondre à la crise du logement qui agite la Colombie. Avec près de 70 millions de vues sur Facebook, la vidéo d’Oscar Mendez présentant son projet a fait le tour de la planète et a suscité un véritable engouement.

Vidéo du concept 


L’ingéniosité d’Oscar Mendez réside dans ces briques, assemblables comme des LEGOS, faites à partir de plastique recyclé, qui permettent de construire une maison de 40 m² en 5 jours. Sur le site changemakers.com, il explique que dans le sud de la Colombie, une partie de la population s’était enfuie à cause d’un conflit armé. De nombreuses personnes ont abandonné leur maison pour se réfugier dans les villes, qui ne pouvaient pourtant pas les accueillir.









Pour résoudre ce problème, il a construit en deux semaines, avec l’aide des réfugiés, 1.200 m² habitables avec de nombreuses pièces et des sanitaires qui ont accueilli plus de 400 personnes. Plusieurs d’entre elles ont aussi suivi une formation et participeront aux futures constructions de l’entreprise.





Il aura fallu 12 ans de recherche à Oscar Mendez, pour mettre sur pied sa brique révolutionnaire, aussi facile à assembler que des LEGOS, et réalisée à partir de déchets recyclés. L’entreprise «Conceptos Plasticos » se propose de répondre à la crise des logements en Colombie de façon radicale, tout en offrant une deuxième vie aux déchets plastiques. Ainsi, l’entreprise récupère emballages plastiques, résidus électroniques et vieux pneumatiques pour réaliser la brique.











jeudi 6 octobre 2016

Les Génériques s'imposent !





En septembre, la Ministre de la Santé, Marisol Touraine, a lancé un plan de campagne pour vanter les mérites des médicaments génériques.

Pourquoi lancer une campagne?
Les français font peu confiance aux médicaments génériques car encore mal connus du public. Pourtant, Marisol Touraine ne cesse de répéter que les génériques sont des médicaments tout court.
Des spots télévisés, des affiches sur les pharmacies et une campagne internet, visent à rassurer les français sur ces médicaments.

L'objectif de cette campagne est de convaincre les gens d'adopter totalement les génériques et qu'ils deviennent ainsi  automatiques. 
Les génériques sont aussi sûrs que les autres médicaments. Ils sont étudiés pendant 10 ans et contrôlés avec une extrême exigence. Malgré une forme ou une couleur différente, ils contiennent la même molécule.
Cependant, leur principale différence est d'ordre budgétaire. En effet, les génériques coûtent moins cher que leurs concurrents, qui eux nécessitent des recherches et des essais cliniques beaucoup plus onéreux.

Ainsi, les génériques ont permis de faire 7 milliards d'économie en 5 ans. Leur prix est en moyenne inférieur à 30 % aux médicaments de référence. L'intérêt du Ministère de la santé, est de multiplier ces génériques afin de combler le trou de la Sécurité Sociale.

 lien spot publicitaire: Ihttps://www.youtube.com/watch?v=u8LOVg2L_2I
"Devenir générique ça se mérite"




mercredi 5 octobre 2016


Des chercheurs sont parvenus à reproduire des souris sans recourir à des ovocytes...


C’est un fait biologique érigé en dogme depuis le XIXe siècle qui est mis à mal par des chercheurs de l’université de Bath (Royaume-Uni) et par leurs collègues de l’université de Ratisbonne (Allemagne). Ils sont parvenus à obtenir des souriceaux viables sans avoir recours à des ovocytes, des cellules sexuelles d’origine maternelle. Jusqu’ici, les biologistes étaient persuadés que la présence de ces gamètes femelles était indispensable au développement d’un embryon.

Petit rappel, pour comprendre la portée de cette expérience : la reproduction sexuée fait normalement appel à deux gamètes, l’un femelle et l’autre mâle, comportant chacun un exemplaire de chaque chromosome, qui, en fusionnant, formeront les paires de chromosomes de l’embryon.
Avant cette fusion, on parle de cellule haploïde et, après, de cellule diploïde. On croyait jusqu’ici qu’il s’agissait de la seule voie possible pour obtenir un organisme vivant. Depuis la brebis Dolly, le premier mammifère cloné en 1996, il existe bien un autre moyen de créer artificiellement un nouvel organisme, par clonage, mais, dans ce cas, son patrimoine génétique est identique à celui de l’individu dont une cellule a été utilisée.

Les chercheurs démontrent pour la première fois que, chez la souris, on peut obtenir un individu unique à partir d’embryons et de spermatozoïdes sans recourir à des ovocytes.


L’équipe de chercheurs a tenté de contourner ce qui semblait être un passage obligé de la fusion ovocyte-spermatozoïde. Dans la fécondation sexuée, cette fusion aboutit à la reprogrammation du spermatozoïde, cellule hautement différenciée, en une cellule indifférenciée, capable de se multiplier et de se différencier pour donner n’importe quel type cellulaire existant dans un organisme.
Dans ce travail expérimental, les scientifiques ont utilisé des embryons de souris à un stade très précoce, avant la première division cellulaire. Ces embryons ont subi un traitement chimique afin d’activer la division cellulaire pour qu’ils ne possèdent plus qu’un seul jeu de chromosomes et donc qu’une moitié de matériel génétique. Ils deviennent alors haploïdes et on les appelle des parthénogenèses. Chez les mammifères, ces embryons parthénogénotes ne sont pas viables.




Santé : faut-il s’inquiéter des déodorants à l’aluminium ?





Cela a d’abord été une rumeur circulant par emails, avant d’être une question sur laquelle les scientifiques se sont penchés : les sels d’aluminium présents dans beaucoup de déodorants, en vertu de leur pouvoir antitranspirant, favoriseraient le développement du cancerdu sein. Les preuves épidémiologiques manquent pour confirmer une telle causalité, mais la publication sur le site de l’International Journal of Cancer, en août, d’une étude suisse sur des souris reprise dans la presse, a relancé l’hypothèse. Pourtant, l’extrapolation du résultat à l’espèce humaine ne va pas de soi.

L’incidence du cancer du sein a augmenté, notamment dans les pays occidentaux, au cours des dernières décennies : on enregistre une hausse de 20 % entre 2008 et 2013 dans le monde, avec 1,7 million de nouveaux cas diagnostiqués chaque année et plus de 500 000 décès en 2012. Plus récemment, une diminution est toutefois intervenue pour les femmes autour de la cinquantaine, attribuée au coup de frein sur le recours aux traitements hormonaux substitutifs de la ménopause.
Diverses causes environnementales ont été recherchées pour expliquer la tendance générale à la hausse. Présents dans de nombreux produits de consommation courante (déodorants, médicaments antiacide, additifs alimentaires, vaccins…), les sels d’aluminium ont attiré l’attention des chercheurs.

vendredi 30 septembre 2016

La maladie de Lyme

Le gouvernement a dévoilé jeudi son "plan national" pour améliorer la prise en charge de la maladie de Lyme, une annonce attendue de longue date par les associations de malades de cette pathologie émergente transmise par les tiques.
"Ce plan vise à éviter le sentiment d'abandon et l'errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme", a expliqué la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre avec les associations de patients.
Ces dernières, ainsi que certains médecins, critiquent la prise en charge insuffisante de cette pathologie infectieuse, évoquant de nombreux malades "non diagnostiqués ou mal soignés".
Transmise via une morsure de tique infectée par une bactérie, cette maladie se guérit facilement lorsqu'elle est prise tôt mais est difficile à identifier dans ses formes tardives, car ses symptômes peuvent être nombreux et ne sont pas spécifiques de cette affection (maux de tête, nausées, douleurs articulaires, etc.).
La maladie s'est développée ces dernières années parallèlement à la propagation des tiques, qui ont peu de prédateurs naturels, grâce à des conditions climatiques favorables.

Des panneaux à l'entrée des forêts
Le premier axe du plan gouvernemental vise à surveiller cette prolifération, en dressant une cartographie de la présence des tiques en France, en développant une application mobile pour signaler les morsures de ces parasites, ou encore en évaluant l'efficacité des répulsifs existants.
Des panneaux d'information seront aussi installés à l'entrée des forêts pour conseiller promeneurs et randonneurs.
Deuxième objectif: "généraliser la surveillance épidémiologique", car aujourd'hui on ne connaît pas précisément la fréquence de la maladie dans la population française.
Pour les professionnels de santé, parfois démunis pour savoir comment poser un diagnostic, le plan prévoit une sensibilisation au sujet dans le programme des étudiants en médecine et dans la formation continue des médecins généralistes.
Et, d'ici le printemps prochain, un collectif d'experts établira, en lien avec les associations, un protocole national de diagnostic et de soin, qui permettra d'uniformiser et de mieux rembourser la prise en charge des patients. Parallèlement, dans chaque région, un centre spécialisé sera désigné, pour y orienter les malades.
Le gouvernement rappelle aussi qu'il a saisi fin juin la Haute autorité de santé (HAS) pour étudier l'inscription de la maladie de Lyme dans la liste des affections de longue durée, ce qui ouvrirait droit à une prise en charge à 100% par la Sécurité sociale.
Le plan comporte aussi un volet recherche, destiné à évaluer les tests de diagnostic de la maladie, considérés comme encore peu fiables, et à en développer de nouveaux.
"Nous sommes agréablement surpris par l'annonce du ministère et par la tonalité du plan", a déclaré à l'AFP Anne Jourdan, présidente de l'association France Lyme, plaidant pour une mise en oeuvre rapide, avant les échéances électorales de 2017.
Elle regrette en revanche que l'Assurance maladie n'ait pas été représentée à la réunion au ministère de la Santé, ce qui n'a pas permis d'avancer sur la question des médecins poursuivis par l'Ordre des médecins ou la Sécurité sociale pour avoir utilisé des protocoles de soin non reconnus officiellement.

Quelque 27.000 nouveaux cas de borrélioses de Lyme (du nom de la bactérie transmise par la tique) sont officiellement déclarés chaque année en France, mais selon l'association de malades en colère Lyme sans frontières, ce chiffre serait en réalité bien supérieur, de l'ordre de "dix fois plus".